CAP Electricien : Le Guide Complet 2025 pour Devenir Electricien

Vous apprendrez à poser et raccorder tous types d'équipements électriques : prises de courant, interrupteurs, luminaires, tableaux électriques, radiateurs, VMC, détecteurs de fumée, etc. Vous saurez lire et interpréter des plans et schémas électriques pour réaliser une installation conforme aux normes.

En pratique, vous serez capable de :

• Installer un tableau électrique complet dans une maison neuve
• Tirer des câbles et réaliser des saignées dans les murs
• Poser des chemins de câbles en apparent ou encastré
• Raccorder des équipements selon les schémas fournis

Une fois l'installation électrique terminée, vous devez la mettre en service en toute sécurité. Cela implique de vérifier que tout fonctionne correctement, de tester les protections (disjoncteurs, différentiels), et de réaliser les mesures électriques obligatoires avant la mise sous tension.

Compétences développées :

• Réaliser des tests de continuité et d'isolement
• Vérifier le bon fonctionnement des dispositifs de protection
• Effectuer la mise sous tension progressive de l'installation
• Expliquer le fonctionnement au client et remettre les documents réglementaires

Le métier d'électricien ne se résume pas à installer du neuf. Une grande partie du travail consiste à intervenir sur des installations existantes pour les réparer, les moderniser ou les dépanner. Vous apprendrez à diagnostiquer rapidement une panne et à la résoudre efficacement.

Interventions types :

• Rechercher et identifier l'origine d'une panne électrique
• Remplacer des composants défectueux (prises, disjoncteurs, interrupteurs)
• Effectuer la maintenance préventive d'installations électriques
• Mettre aux normes des installations anciennes (tableau électrique, mise à la terre)

Les installations électriques modernes intègrent de plus en plus de réseaux de communication : internet, téléphone, télévision, domotique, alarmes, vidéosurveillance. Le CAP Électricien vous initie à ces technologies pour que vous puissiez câbler et raccorder ces équipements.

Réseaux que vous apprendrez à installer :

• Réseaux informatiques filaires (RJ45, switch, box internet)
• Systèmes de vidéosurveillance et alarmes
• Installations domotiques de base (éclairage connecté, volets roulants)
• Prises TV et téléphoniques

La sécurité est au cœur du métier d'électricien. Vous devez protéger les personnes et les biens contre les risques électriques (électrocution, incendie). La norme NF C 15-100 définit toutes les règles à respecter pour réaliser une installation électrique conforme en France.

Vous maîtriserez :

• Les règles de sécurité lors des interventions (consignation, habilitations électriques)
• Les obligations de la norme NF C 15-100 (sections de câbles, protections différentielles, prises de terre)
• L'utilisation des EPI (Équipements de Protection Individuelle)
• La lecture et l'application des schémas de sécurité

C'est le secteur le plus courant pour débuter. Vous intervenez chez des particuliers pour installer, rénover ou dépanner leurs installations électriques domestiques. Les chantiers sont variés : construction neuve, rénovation complète, mise aux normes, ajout de prises ou d'éclairages.

Types d'interventions :

• Installation électrique complète dans une maison neuve ou un appartement
• Remplacement de tableau électrique vétuste
• Ajout de circuits pour cuisine équipée, salle de bain, piscine
• Installation de systèmes domotiques (volets roulants, éclairages connectés)
• Dépannages d'urgence (pannes électriques, disjoncteurs qui sautent)

Profil des employeurs : Entreprises artisanales d'électricité, entreprises générales du bâtiment, auto-entrepreneurs.

Le secteur tertiaire regroupe les bâtiments professionnels : bureaux, commerces, hôtels, restaurants, écoles, hôpitaux. Les installations sont plus complexes et plus puissantes que dans le résidentiel, avec des équipements spécifiques (éclairage de sécurité, climatisation, contrôle d'accès).

Exemples de missions :

• Installation électrique dans des locaux commerciaux (boutiques, restaurants)
• Câblage informatique et téléphonique dans des bureaux
• Mise en place d'éclairage de sécurité (BAES, blocs de secours)
• Installation de systèmes de climatisation et ventilation
• Maintenance préventive et dépannages sur site

Profil des employeurs : Entreprises d'électricité spécialisées en tertiaire, entreprises multi-techniques, services de maintenance d'immeubles.

Dans l'industrie, les électriciens interviennent sur des installations de forte puissance : machines-outils, chaînes de production, systèmes automatisés, armoires électriques industrielles. Ce secteur demande des compétences plus techniques et offre généralement des salaires plus élevés.

Missions courantes :

• Raccordement de machines industrielles et équipements de production
• Câblage d'armoires électriques et de coffrets de commande
• Maintenance préventive et corrective sur lignes de production
• Dépannage d'urgence pour limiter les arrêts de production

Les collectivités territoriales (communes, départements, régions) ont besoin d'électriciens pour entretenir et développer les infrastructures publiques : éclairage urbain, feux tricolores, illuminations, réseaux électriques publics.

Interventions types :

• Installation et maintenance de l'éclairage public (lampadaires, candélabres)
• Pose de feux tricolores et signalisation lumineuse
• Installation d'illuminations festives et décorations de Noël
• Travaux sur réseaux électriques enterrés ou aériens

Profil des employeurs : Services techniques municipaux, entreprises prestataires des collectivités, concessionnaires de réseaux (Enedis).

C'est le secteur d'avenir de l'électricité ! Avec la transition énergétique, la demande explose pour l'installation de panneaux solaires photovoltaïques, de bornes de recharge pour véhicules électriques, et de systèmes de gestion d'énergie. Ce domaine offre des perspectives d'évolution rapides et des salaires attractifs.

Opportunités de spécialisation :

• Installation de panneaux solaires photovoltaïques (toitures, ombrières, centrales au sol)
• Pose et raccordement de bornes de recharge pour véhicules électriques (IRVE)
• Installation de pompes à chaleur et systèmes thermodynamiques
• Mise en place de systèmes de stockage d'énergie (batteries)

Profil des employeurs : Installateurs photovoltaïques, entreprises spécialisées en énergies renouvelables, artisans RGE (Reconnu Garant de l'Environnement).

Le Titre Professionnel Électricien d'Équipement du Bâtiment (aussi appelé TP EEB) est une formation accélérée délivrée par le Ministère du Travail (et non l'Éducation Nationale). Elle vise l'insertion professionnelle très rapide des adultes en reconversion.

Points communs

• Même niveau de qualification (Niveau 3)
• Mêmes débouchés : électricien installateur en bâtiment
• Salaire débutant identique (1 800 - 2 000 €/mois)
• Diplômes tous deux reconnus par l'État

Différences majeures

Le Bac Pro MELEC (Métiers de l'Électricité et de ses Environnements Connectés) est une formation de niveau BAC (niveau 4) qui dure 3 ans après la 3ème, ou 2 ans si vous avez déjà un CAP. Il forme des techniciens électriciens capables non seulement d'installer, mais aussi de gérer, superviser et encadrer des équipes.

Le Bac Pro : un niveau supérieur

Contrairement au CAP (niveau 3), le Bac Pro est un diplôme de niveau 4 (niveau BAC). Cela signifie que vous acquerrez des compétences plus poussées, notamment en :

• Gestion de projet : planification de chantiers, coordination d'équipes
• Étude et conception : lecture de plans complexes, dimensionnement d'installations
• Automatismes et domotique : programmation de systèmes automatisés
• Encadrement : management d'équipe, relation client avancée

Durée et investissement

Le Brevet Professionnel (BP) Électricien n'est PAS une alternative au CAP : c'est une suite logique après l'obtention du CAP. Le BP est un diplôme de niveau 4 (BAC) qui se prépare en 2 ans après le CAP, exclusivement en apprentissage. Il est conçu pour former des chefs d'équipe, des artisans et des futurs chefs d'entreprise.

Prérequis obligatoire

Ce que le BP vous apporte en plus du CAP

Le BP Électricien va bien au-delà des compétences techniques du CAP. Vous y apprendrez :

• Gestion d'équipe : planification, coordination, management de 2 à 10 personnes
• Gestion d'entreprise : devis, facturation, rentabilité, relation client/fournisseur
• Énergies renouvelables : spécialisation photovoltaïque, bornes IRVE, pompes à chaleur
• Label RGE : accès aux chantiers subventionnés (MaPrimeRénov, CEE)
• Autonomie : capacité à créer votre propre entreprise artisanale

Parcours type et évolution

Salaire et rentabilité

Vous êtes sorti du collège sans diplôme ou dégoûté de l'école classique ? Le CAP Électricien est fait pour vous. Cette formation privilégie la pratique sur la théorie, avec 60% du temps passé en atelier ou en entreprise. Vous apprenez un vrai métier avec vos mains, pas seulement dans des livres.

Cette formation est faite pour vous si :

• Vous préférez le concret et le manuel à la théorie
• Vous avez besoin de voir l'utilité de ce que vous apprenez
• Vous aimez comprendre comment les choses fonctionnent
• Vous voulez un métier rapidement (2 ans maximum)
• Vous cherchez une formation qui débouche sur un vrai emploi

Vous avez 30, 35 ou 40 ans et vous voulez changer de vie professionnelle ? Le CAP Électricien est une excellente porte d'entrée vers un secteur qui recrute massivement. En 12 à 24 mois, vous pouvez obtenir un nouveau diplôme et démarrer une seconde carrière stable.

Cette formation est faite pour vous si :

• Vous êtes insatisfait de votre emploi actuel
• Vous cherchez un secteur qui recrute vraiment
• Vous voulez un métier manuel et valorisant
• Vous avez besoin d'une formation rapide (12-24 mois)
• Vous visez l'autonomie (possibilité de créer votre entreprise)

Les métiers de l'électricité ne sont pas réservés aux hommes ! De plus en plus de femmes choisissent le CAP Électricien et réussissent parfaitement dans ce secteur. Les entreprises recherchent activement des profils féminins pour diversifier leurs équipes.

Cette formation est faite pour vous si :

• Vous êtes attirée par les métiers techniques
• Vous voulez prouver que l'électricité n'est pas qu'une affaire d'hommes
• Vous cherchez l'indépendance financière
• Vous êtes curieuse de technologie (domotique, objets connectés)
• Vous voulez un métier d'avenir bien payé

Vous êtes au chômage depuis plusieurs mois ou années ? Le CAP Électricien est une formation qualifiante reconnue par l'État qui peut vous permettre de vous réinsérer rapidement sur le marché du travail. Le secteur de l'électricité manque cruellement de main-d'œuvre qualifiée.

Cette formation est faite pour vous si :

• Vous cherchez une formation qualifiante reconnue
• Vous voulez un secteur qui recrute vraiment
• Vous avez besoin d'un accompagnement social et professionnel
• Vous cherchez stabilité et dignité par le travail
• Vous êtes prêt à vous investir pour retrouver un emploi

Vous voulez apprendre un métier tout en étant payé ? L'apprentissage est la meilleure formule pour passer votre CAP Électricien. Vous alternez entre cours au CFA (Centre de Formation d'Apprentis) et travail en entreprise, tout en percevant un salaire mensuel de 477€ à 1 748€ selon votre âge et votre année de formation.

Cette formation est faite pour vous si :

• Vous voulez gagner de l'argent pendant vos études
• Vous préférez apprendre sur le terrain plutôt qu'en classe
• Vous avez déjà une idée du métier (famille, stage, passion)
• Vous cherchez à décrocher un CDI rapidement
• Vous êtes motivé et prêt à vous engager sur 2 ans

Vous êtes féru de nouvelles technologies mais les métiers du numérique pur ne vous conviennent pas ? Le CAP Électricien est la base idéale pour travailler ensuite sur les technologies modernes : domotique, bâtiments intelligents, panneaux solaires, bornes de recharge électrique, fibre optique.

Cette formation est faite pour vous si :

• Vous êtes passionné de nouvelles technologies
• Vous voulez travailler sur des projets modernes et innovants
• Vous cherchez à vous spécialiser (domotique, solaire, fibre)
• Vous visez un secteur d'avenir avec de bons salaires
• Vous voulez mixer travail manuel et high-tech

L'électricité est un domaine où l'approximation n'a pas sa place. Une installation mal réalisée peut provoquer un incendie, une électrocution ou des pannes graves. Vous devez être capable de suivre scrupuleusement les normes de sécurité (NF C 15-100), de respecter les schémas électriques et de vérifier systématiquement votre travail.

Concrètement, cela signifie :

• Respecter les codes couleurs des fils électriques (bleu = neutre, rouge/noir = phase, vert-jaune = terre)
• Utiliser les bons diamètres de câbles selon la puissance de l'installation
• Effectuer des tests de continuité et d'isolement avant la mise sous tension
• Documenter votre travail (schémas, photos, fiches techniques)

Comment développer cette qualité ? Prenez l'habitude de relire vos schémas plusieurs fois, de vérifier chaque connexion, et de ne jamais sauter une étape de sécurité même si vous êtes pressé.

Un bon électricien doit savoir analyser un problème et trouver sa cause. Quand un client vous appelle parce que son tableau disjoncte sans arrêt, vous devez être capable de remonter le circuit étape par étape pour identifier l'origine de la panne (court-circuit, surcharge, défaut d'isolement, etc.).

Compétences liées :

• Comprendre la logique d'un circuit électrique (lecture de schémas)
• Diagnostiquer une panne méthodiquement (tests au multimètre, élimination progressive)
• Adapter une installation selon les besoins du client
• Anticiper les problèmes avant qu'ils ne surviennent

Pas besoin d'être un génie des maths ! La logique électrique s'apprend avec la pratique. Si vous aimez comprendre comment les choses fonctionnent (démonter des objets, chercher des solutions), vous développerez naturellement cette compétence.

Le métier d'électricien est avant tout un métier manuel. Vous passerez vos journées à manipuler des outils, tirer des câbles, percer des murs, fixer des équipements. Une bonne coordination main-œil et une certaine dextérité sont donc nécessaires.

Gestes techniques courants :

• Dénuder et raccorder des fils électriques (avec pince à dénuder, dominos, bornes Wago)
• Percer des murs et cheviller des supports (perceuse, visseuse)
• Tirer des câbles dans des gaines ou chemins de câbles
• Monter et câbler un tableau électrique (rangées de disjoncteurs, peignes, borniers)

Bonne nouvelle : L'habileté manuelle s'acquiert rapidement avec la pratique en atelier. Même si vous n'avez jamais bricolé, les formateurs vous apprendront les bons gestes dès le début de la formation.

La sécurité est LA priorité absolue dans les métiers de l'électricité. Vous manipulez un danger invisible (l'électricité) qui peut tuer en une fraction de seconde. Un électricien professionnel doit donc être extrêmement vigilant et ne jamais prendre de risques inutiles.

Règles de sécurité fondamentales :

• Toujours couper le courant avant d'intervenir (consignation électrique)
• Vérifier l'absence de tension avec un VAT (Vérificateur d'Absence de Tension)
• Porter les EPI obligatoires (gants isolants, chaussures de sécurité, lunettes)
• Respecter les distances de sécurité (jamais travailler sous tension sans habilitation spécifique)
• Signaler la zone de travail (pour éviter qu'un collègue ne remette le courant)

Habilitations électriques : Pendant votre formation CAP, vous passerez des habilitations électriques (B1V, B2V, BR selon les niveaux) qui certifient que vous savez travailler en sécurité. Ces habilitations sont obligatoires pour exercer le métier.

Le métier d'électricien demande une certaine endurance physique, mais ce n'est pas un métier de force brute. Vous devez être capable de rester debout plusieurs heures, de vous déplacer fréquemment, et parfois de travailler dans des positions inconfortables.

Contraintes physiques du métier :

• Station debout prolongée (4 à 6 heures par jour)
• Port de charges modérées (tourets de câbles, tableaux électriques jusqu'à 15-20 kg)
• Travail en hauteur (sur échelles, échafaudages, nacelles)
• Positions inconfortables (travailler à genoux, bras levés, dans des combles étroits)
• Déplacements fréquents entre les chantiers (conduite de véhicule utilitaire)

Contrairement aux idées reçues, l'électricien n'est pas isolé toute la journée. Vous serez régulièrement en contact avec des clients, des collègues, et d'autres corps de métier (maçons, plombiers, architectes). Un bon relationnel est donc essentiel pour réussir dans ce métier.

Situations nécessitant du relationnel :

• Expliquer votre travail au client (devis, choix techniques, conseils d'utilisation)
• Rassurer un client inquiet (après une panne, pendant des travaux)
• Coordonner avec d'autres artisans sur un chantier (qui passe avant qui, où tirer les câbles)
• Travailler en équipe (binômes sur gros chantiers, transmission des consignes)
• Gérer les conflits (retards de chantier, clients mécontents, erreurs de commande)

Qualités relationnelles appréciées : Politesse, patience, écoute, pédagogie, diplomatie, esprit d'équipe. Si vous aimez le contact humain, c'est un vrai plus dans le métier.

Après quelques années d'expérience, vous serez souvent seul sur vos interventions. Vous devrez gérer votre temps, organiser votre journée, anticiper les besoins en matériel, et prendre des décisions techniques sans avoir un chef à côté de vous en permanence.

Compétences organisationnelles nécessaires :

• Planifier ses interventions (optimiser les déplacements, respecter les délais)
• Gérer son stock de matériel (prévoir les câbles, disjoncteurs, prises nécessaires)
• Rendre compte à son employeur (rapports d'intervention, heures travaillées, problèmes rencontrés)
• Prendre des initiatives (proposer des améliorations, adapter une installation)

Cette autonomie s'acquiert progressivement. En début de carrière, vous serez encadré par des électriciens expérimentés. Puis, au fil des mois, on vous confiera des missions de plus en plus indépendantes.

Pour qui ?

• Jeunes de 15 à 18 ans après la classe de 3ème
• Élèves sortant de SEGPA (Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté)
• Jeunes voulant un cadre scolaire classique avec encadrement

Comment ça marche ?

• Inscription via Parcoursup : entre février et mars de chaque année
• Rentrée en septembre (année scolaire classique)
• Cours théoriques + ateliers pratiques : 30 à 35h de cours par semaine
• Vacances scolaires : Toussaint, Noël, hiver, printemps, été
• 14 semaines de stage obligatoires : réparties en 2 ou 3 périodes sur les 2 ans

Avantages

• Gratuit : pas de frais de scolarité (lycée public)
• Encadrement pédagogique fort : professeurs présents et disponibles
• Ateliers équipés : matériel professionnel à disposition
• Bourses du CROUS possibles : 100 à 600 €/mois selon revenus des parents
• Vie étudiante : associations, activités sportives, sorties

Inconvénients

• Places limitées : sélection sur dossier scolaire (notes de 3ème, motivation)
• Pas de rémunération (sauf bourses)
• Rythme imposé : pas de flexibilité, présence obligatoire
• Réservé aux jeunes : généralement moins de 26 ans

Coût

GRATUIT (établissement public)

Pour qui ?

• Jeunes de 16 à 29 ans (30 ans révolus)
• Personnes voulant être payées pendant la formation
• Profils cherchant une expérience professionnelle immédiate

Comment ça marche ?

Rythmes d'alternance possibles (selon le CFA) :

• Formule 1 : 1 semaine au CFA / 3 semaines en entreprise
• Formule 2 : 2 jours au CFA / 3 jours en entreprise
• Formule 3 : 1 semaine au CFA / 1 semaine en entreprise

Rémunération selon âge et année

Montants 2025 basés sur SMIC brut de 1 767 €

Avantages

• Formation gratuite (financée par l'entreprise et l'OPCO)
• Rémunération mensuelle : de 477 € à 1 748 € selon âge et année
• Expérience professionnelle immédiate : vous apprenez le métier "pour de vrai"
• Statut de salarié : congés payés, protection sociale, carte d'étudiant
• Souvent débouche sur un CDI dans l'entreprise formatrice
• Aide au permis de conduire : 500 € pour passer le permis B

Inconvénients

• Faut trouver une entreprise avant l'inscription (démarche active nécessaire)
• Rythme soutenu : alternance exigeante entre CFA et entreprise
• Engagement contractuel : difficile d'arrêter en cours de route
• Moins de vacances qu'en voie scolaire (5 semaines de congés payés comme un salarié)

Coût

GRATUIT (formation financée par l'entreprise + OPCO)

Pour qui ?

• Personnes très autonomes et autodidactes
• Déjà une expérience dans l'électricité (bricoleur confirmé, expérience pro)
• Budget très limité (formation impossible à financer)
• Personnes voulant uniquement le diplôme sans suivre de formation

Comment s'inscrire ?

• Inscription sur Cyclades : plateforme officielle de l'Éducation Nationale
• Période d'inscription : octobre-novembre pour l'examen en juin de l'année suivante
• Coût : gratuit (sauf frais d'envoi en recommandé : 5-10 €)

Convention de stage : comment faire ?

Avantages

• Coût zéro : pas de frais de formation
• Liberté totale : vous apprenez ce que vous voulez, quand vous voulez
• Pas de contrainte de rythme : vous gérez votre emploi du temps

Inconvénients

• Aucun accompagnement : vous êtes seul face au programme
• Pas de cours structurés : vous devez trouver les ressources par vous-même
• Difficile de s'entraîner sur du matériel professionnel (tableaux électriques, gros équipements)
• Taux de réussite plus faible : 50-60% contre 85-94% en formation

Conseils pour réussir en candidat libre

• Acheter le référentiel officiel du CAP sur le site Éduscol (programme détaillé des épreuves)
• S'entraîner sur du matériel réel : achetez câbles, prises, disjoncteurs, tableau électrique d'exercice
• Regarder des tutos YouTube : de nombreux électriciens partagent leurs connaissances gratuitement
• Rejoindre des forums d'entraide : communautés de candidats libres et d'électriciens
• Faire un stage même si non obligatoire : l'expérience pratique est cruciale pour réussir l'examen

Coût

0 € (inscription à l'examen uniquement)

Pour qui ?

• Adultes en reconversion professionnelle (25-55 ans)
• Demandeurs d'emploi
• Salariés en congé de formation (CPF de transition, plan de développement des compétences)

Organismes spécialisés

• AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes)
• Greta (réseau de l'Éducation Nationale pour la formation d'adultes)
• CCI (Chambres de Commerce et d'Industrie)
• Centres privés agréés (organismes certifiés Qualiopi)

Durée adaptée

• Formation intensive : 6 à 12 mois (temps plein)
• Formation classique : 18 à 24 mois
• Temps partiel possible : cours du soir ou week-end (compatible avec un emploi)

Financement spécifique

• CPF (Compte Personnel de Formation) : financement prioritaire
• Pôle Emploi : AIF (Aide Individuelle à la Formation), AFPR (Action de Formation Préalable au Recrutement)
• Conseil Régional : selon votre région de résidence
• Transitions Pro (ex-Fongecif) : pour les salariés en reconversion

VAE (Validation des Acquis de l'Expérience)

Avantages

• Adapté aux adultes : rythme et pédagogie pensés pour les reconversions
• Accompagnement renforcé : suivi personnalisé, aide à la recherche de stage
• Financement facilité : nombreux dispositifs de prise en charge
• Rémunération possible : selon statut (ARE maintenue pour les demandeurs d'emploi)

Inconvénients

• Places limitées : sélection sur dossier et entretien de motivation
• Coût variable : selon l'organisme (mais souvent financé)

Coût

Variable selon l'organisme : entre 3 000 € et 8 000 €

Mais généralement financé à 100% par le CPF, Pôle Emploi, ou Transitions Pro

C'est l'unité la plus importante du CAP Électricien, représentant 56 % des enseignements professionnels. Vous y apprenez à installer une installation électrique complète, du plan papier jusqu'au raccordement final.

Préparer l'opération

• Lire et analyser des plans électriques (symboles normalisés, schémas unifilaires)
• Identifier les matériels nécessaires (câbles, disjoncteurs, prises, interrupteurs)
• Repérer les contraintes techniques (normes NF C 15-100, environnement humide, présence de gaz)
• Évaluer les risques électriques et mécaniques

Organiser le chantier

• Planifier les étapes de travail (ordre logique des interventions)
• Préparer l'outillage et les équipements (perceuse, visseuse, pince à dénuder, testeur)
• Respecter les consignes de sécurité (consignation, balisage de zone)

Implanter et poser les équipements

• Tracer les emplacements des boîtiers, tableaux électriques et appareillages
• Percer, fixer et sceller les supports (placo, béton, bois)
• Poser les chemins de câbles, goulottes et conduits (apparent ou encastré)
• Installer les appareillages (prises, interrupteurs, va-et-vient, minuteries)

Câbler et raccorder

• Tirer les câbles dans les gaines et chemins de câbles
• Dénuder et raccorder les conducteurs (phase, neutre, terre)
• Réaliser les connexions aux bornes (dominos, wagos, borniers)
• Repérer les circuits avec étiquettes normalisées

Communiquer avec les professionnels

• Échanger avec le chef de chantier et les autres corps de métier (plombier, plaquiste)
• Rendre compte de l'avancement des travaux
• Signaler les anomalies ou difficultés rencontrées

Une fois l'installation réalisée, il faut vérifier qu'elle fonctionne correctement et en toute sécurité. Cette unité vous apprend à effectuer tous les contrôles réglementaires avant la mise sous tension définitive.

Contrôler les grandeurs électriques

• Mesurer la tension (230 V monophasé, 400 V triphasé)
• Mesurer l'intensité du courant avec une pince ampèremétrique
• Vérifier l'isolement des circuits (résistance supérieure à 0,5 MΩ)
• Contrôler la continuité des conducteurs de protection (terre)
• Mesurer la résistance de terre (doit être inférieure à 100 Ω)

Tester et mesurer avec les appareils professionnels

• Utiliser un multimètre numérique (tension, intensité, résistance, continuité)
• Manier une pince ampèremétrique (mesure sans coupure du circuit)
• Réaliser des essais de bon fonctionnement (allumage, extinction, variation)
• Vérifier la conformité à la norme NF C 15-100 (protection différentielle 30 mA)
• Tester les dispositifs de protection (déclenchement des disjoncteurs)

Valider le fonctionnement

• Mettre sous tension progressivement (circuit par circuit)
• Vérifier chaque circuit individuellement (éclairage, prises, chauffage)
• Régler les automatismes (détecteurs de mouvement, programmateurs horaires)
• Compléter les documents de mise en service (procès-verbal, attestation de conformité)

Un électricien ne fait pas que poser des installations neuves. Il intervient aussi pour réparer, entretenir et dépanner des équipements existants. Cette UP vous forme aux techniques de diagnostic et de résolution de pannes.

Diagnostiquer une panne

• Analyser le dysfonctionnement (plus d'électricité, disjoncteur qui saute, équipement qui ne démarre pas)
• Localiser l'origine du défaut par élimination successive
• Utiliser des outils de diagnostic (testeur de continuité, pince ampèremétrique)
• Identifier les causes (court-circuit, surcharge, vétusté, oxydation des connexions)

Remplacer un matériel défectueux

• Mettre hors tension en sécurité (consignation, vérification absence tension)
• Déposer l'élément défaillant (disjoncteur, contacteur, interrupteur)
• Installer le matériel de remplacement (respect des caractéristiques techniques)
• Remettre en service et tester le bon fonctionnement

Maintenance préventive

• Vérifier périodiquement les installations (contrôle annuel obligatoire dans les ERP)
• Resserrer les connexions (les bornes se desserrent avec le temps)
• Nettoyer les équipements (poussière dans les tableaux électriques)
• Anticiper les pannes potentielles (signes de vieillissement, échauffement anormal)

Dépannage d'urgence

• Intervenir rapidement en cas de panne critique (plus de courant, risque d'incendie)
• Rétablir l'alimentation électrique en priorité
• Trouver une solution provisoire si besoin (bypass temporaire, réalimentation partielle)

Communication avec le client

• Expliquer la panne au client en langage simple (sans jargon technique)
• Conseiller sur l'utilisation de l'installation (éviter les surcharges)
• Rédiger un compte-rendu d'intervention (nature de la panne, actions réalisées)
• Établir un devis si travaux supplémentaires nécessaires (mise aux normes, remplacement tableau)

Cette matière développe vos capacités de communication, indispensables pour échanger avec les clients et rédiger des comptes-rendus professionnels.

Expression écrite et orale

• Rédiger des comptes-rendus d'intervention clairs et structurés
• Expliquer un problème technique à un client non spécialiste
• Argumenter et défendre un point de vue lors d'échanges professionnels
• Maîtriser l'orthographe et la grammaire de base

Compréhension de textes techniques

• Lire et comprendre des notices d'installation
• Interpréter des documents réglementaires (normes, DTU)
• Analyser des consignes de sécurité

Culture générale et citoyenneté

• Comprendre l'environnement économique et social du métier
• Connaître vos droits et devoirs en tant que salarié
• Développer votre esprit critique et votre autonomie

Les mathématiques et sciences sont directement appliquées dans votre métier. Impossible de calculer une section de câble ou de dimensionner un disjoncteur sans ces bases.

Calculs professionnels

• Calculer des aires et volumes (pour quantifier les matériaux)
• Maîtriser les pourcentages et proportions (chutes de tension)
• Utiliser les unités de mesure (mm², kW, A, V, Ω)
• Appliquer le théorème de Pythagore (implantations, traçages)

Électricité théorique

• Appliquer la loi d'Ohm (U = R × I) pour dimensionner les circuits
• Calculer la puissance électrique (P = U × I)
• Comprendre les notions de tension, intensité, résistance
• Différencier courant continu et alternatif, monophasé et triphasé

Mécanique et chimie appliquées

• Comprendre les forces et contraintes mécaniques (fixations, supports)
• Connaître les propriétés des matériaux (conducteurs, isolants)
• Notions de chimie de base (corrosion, oxydation des connexions)

Le métier d'électricien est physiquement exigeant : port de charges, positions inconfortables, déplacements fréquents. L'EPS vous prépare à ces contraintes physiques.

• Développer votre condition physique générale (endurance, force)
• Pratiquer des sports collectifs (esprit d'équipe, communication)
• Pratiquer des sports individuels (dépassement de soi, persévérance)
• Apprendre à gérer l'effort et la fatigue

L'anglais n'est pas obligatoire au CAP Électricien, mais il devient de plus en plus utile dans le métier, notamment avec la multiplication des équipements connectés et des notices techniques en anglais.

Vocabulaire technique anglais

• Termes électriques de base (switch, circuit breaker, wire, socket)
• Compréhension de notices d'installation en anglais
• Lecture de fiches techniques de matériel importé

Savoir lire un plan est indispensable : c'est votre feuille de route sur chaque chantier. Sans cette compétence, impossible de réaliser une installation conforme.

• Comprendre les symboles normalisés (interrupteurs, prises, disjoncteurs, tableaux)
• Interpréter un schéma unifilaire (vue simplifiée d'une installation)
• Interpréter un schéma multifilaire (tous les conducteurs représentés)
• Lire un plan architectural (position des équipements dans le bâtiment)
• Utiliser des logiciels de schématique (AutoCAD Electrical, Caneco, etc.)

Les normes électriques ne sont pas optionnelles : elles garantissent la sécurité des personnes et des biens. Toute installation non conforme engage votre responsabilité professionnelle.

Principales normes à maîtriser

• NF C 15-100 : Norme de référence pour les installations électriques basse tension (logements, bureaux, commerces)
• NF C 14-100 : Règles pour les branchements au réseau public de distribution
• Normes domotique (KNX, Z-Wave, etc.) pour les installations connectées
• Réglementation accessibilité handicapés (hauteurs de prises, interrupteurs)

L'AIPR est obligatoire pour tout professionnel amené à réaliser des travaux à proximité de réseaux enterrés (gaz, eau, électricité, télécom). Sans cette autorisation, vous ne pouvez légalement pas travailler sur chantier.

Ce que vous apprenez

• Identifier les différents réseaux enterrés (couleurs des fourreaux)
• Travailler en sécurité près de ces réseaux (distances minimales, techniques de fouille)
• Prévenir le risque d'endommagement (coût d'un réseau gaz endommagé : plusieurs milliers d'euros)
• Réagir en cas d'incident (qui prévenir, procédures d'urgence)

Examen AIPR

• QCM de 30 questions (durée : 30 minutes)
• Note minimale : 12/20 pour obtenir l'autorisation
• Intégré directement dans votre formation CAP Électricien
• Certificat valable sans limitation de durée

La certification SST vous forme aux gestes de premiers secours en cas d'accident sur chantier. Elle est très appréciée des employeurs car elle démontre votre sens des responsabilités.

Compétences acquises

• Alerter les secours efficacement (15, 18 ou 112)
• Protéger et sécuriser la zone d'accident
• Réaliser un massage cardiaque et une ventilation artificielle
• Mettre une victime en PLS (Position Latérale de Sécurité)
• Utiliser un défibrillateur automatique
• Arrêter une hémorragie

Certification

• Formation de 14 heures (2 jours)
• Évaluation continue (pas d'examen final)
• Certificat SST valable 2 ans
• Recyclage obligatoire tous les 2 ans (1 jour)

Le métier d'électricien sollicite beaucoup votre corps : positions accroupies, bras levés, port de charges (bobines de câble, tableaux électriques). Le PRAP vous apprend à préserver votre santé physique sur le long terme.

Objectifs de la formation

• Adopter les bons gestes et postures au travail
• Porter des charges lourdes sans se blesser (technique du dos droit, utilisation des jambes)
• Aménager son poste de travail pour réduire les contraintes physiques
• Prévenir les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) : tendinites, lombalgies

Vous avez le choix entre plusieurs types de structures, chacune offrant une expérience différente du métier d'électricien.

Le stage n'est pas une simple observation passive. Vous allez progressivement participer aux tâches et gagner en autonomie.

• Observer et assister les électriciens confirmés dans leurs interventions quotidiennes
• Participer à des chantiers réels sous supervision (tirage de câbles, pose d'appareillages, raccordements)
• Apprendre les gestes professionnels et les techniques du métier (dénudage, connexion, repérage)
• Découvrir l'organisation d'une entreprise (planning chantiers, commandes matériel, relation client)
• Utiliser du matériel professionnel en conditions réelles (perceuse, visseuse, multimètre, pince ampèremétrique)
• Acquérir des réflexes de sécurité indispensables (consignation, vérification absence tension, port des EPI)

Trouver un stage demande de l'anticipation et de la méthode. Voici les stratégies les plus efficaces.

Dans certains cas, vous pouvez être dispensé des 14 semaines de stage obligatoire. Voici les conditions.

Expérience professionnelle dans l'électricité

Vous pouvez être dispensé de stage si vous justifiez d'au moins 6 mois d'expérience professionnelle dans le domaine de l'électricité, quelle que soit la forme du contrat :

• CDI, CDD ou intérim dans une entreprise d'électricité
• Bénévolat associatif encadré (association d'insertion, chantiers solidaires)
• Service civique en lien avec l'électricité

Formation en apprentissage

Si vous suivez le CAP Électricien en apprentissage, vous êtes automatiquement dispensé de stage. Vos périodes en entreprise (35 heures/semaine pendant toute la durée du contrat) remplacent largement les 14 semaines obligatoires.

C'est quoi le CPF ?

• Compte personnel alimenté chaque année par votre employeur (ou vos cotisations si indépendant)
• Cumulable tout au long de votre carrière (même en changeant d'employeur)
• Utilisable uniquement pour financer une formation certifiante (comme le CAP Électricien)

Combien vous avez de droits ?

• Salarié à temps plein : 500 €/an (plafonné à 5 000 €)
• Salarié non qualifié : 800 €/an (plafonné à 8 000 €)
• Travailleur indépendant : 500 €/an

Comment vérifier son solde CPF ?

1. Aller sur moncompteformation.gouv.fr
2. Se connecter avec FranceConnect (ou créer un compte)
3. Consulter son solde disponible immédiatement

Comment utiliser son CPF ?

1. Chercher "CAP Électricien" sur Mon Compte Formation
2. Vérifier que l'organisme est certifié Qualiopi (logo visible)
3. S'inscrire directement en ligne
4. Validation automatique si solde suffisant (sinon sous 2 jours)
5. Paiement direct à l'organisme (vous ne touchez pas l'argent)

AIF (Aide Individuelle à la Formation)

C'est quoi ? Un financement de Pôle Emploi pour une formation nécessaire au retour à l'emploi. Peut couvrir tout ou partie du coût de la formation et complète le CPF si insuffisant.

Conditions :

• Être inscrit comme demandeur d'emploi
• La formation doit être cohérente avec votre projet professionnel
• Pas d'autre financement possible (CPF insuffisant)

Démarche :

1. Trouver l'organisme de formation et obtenir un devis
2. En parler avec votre conseiller Pôle Emploi
3. Remplir le dossier de demande d'AIF avec votre conseiller
4. Attendre la validation (2 à 4 semaines)

AFPR / POE (Formation avec promesse d'embauche)

C'est quoi ? Financement si une entreprise s'engage à vous embaucher après la formation. L'entreprise a identifié un besoin mais vous manquez de compétences.

Processus :

1. Une entreprise vous propose un emploi sous condition de formation
2. L'entreprise fait une demande AFPR/POE auprès de Pôle Emploi
3. Pôle Emploi finance la formation (400 heures maximum)
4. Vous suivez la formation
5. Vous êtes embauché (CDD 6-12 mois ou CDI)

Maintien des allocations pendant la formation

C'est quoi ? Dispositif permettant de se former pendant son temps de travail tout en conservant sa rémunération. Géré par les Transitions Pro (ex-Fongecif) de chaque région.

Conditions d'accès

• Être en CDI depuis au moins 2 ans (dont 1 an dans l'entreprise actuelle)
• Ou être en CDD (4 mois sur les 12 derniers mois)

Comment ça marche ?

1. Monter un dossier de projet de transition professionnelle
2. Déposer la demande auprès de Transitions Pro (4 mois avant le début de formation)
3. Si accepté : vous obtenez un congé formation (jusqu'à 1 an)
4. Votre salaire est maintenu (jusqu'à 90 % du salaire brut)
5. La formation est financée intégralement

C'est quoi ? L'employeur finance une formation pour développer vos compétences. Vous restez salarié pendant la formation et votre salaire est maintenu.

Comment négocier avec son employeur ?

Argumentaire à présenter :

1. Montrer l'intérêt pour l'entreprise (nouvelle compétence = valeur ajoutée)
2. Proposer un temps partiel (formation le soir ou week-end)
3. S'engager à rester X années dans l'entreprise après la formation
4. Mettre en avant les aides dont peut bénéficier l'employeur (OPCO)

Démarche concrète :

1. Demander un entretien avec les RH ou la direction
2. Présenter le projet (formation + intérêt pour l'entreprise)
3. Proposer un plan de financement partagé si besoin
4. Formaliser l'accord par écrit

Chaque région française dispose de ses propres dispositifs d'aide à la formation professionnelle.

Exemples d'aides régionales

• Chèque formation (Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, etc.)
• Aide à la formation professionnelle
• Financement spécifique pour les demandeurs d'emploi

Rémunération Stagiaire de la Formation Professionnelle

Si vous êtes demandeur d'emploi non indemnisé, la Région peut verser une rémunération pendant la formation :

• Montant : 652 € à 1 932 €/mois selon situation familiale

Comment se renseigner ?

• Site internet de votre Conseil Régional
• Votre conseiller Pôle Emploi (connaît les dispositifs locaux)
• Mission Locale (si vous avez moins de 26 ans)

Échelonnement des paiements

Exemple pour une formation à 2 400 € :

• Échelonnement sur 36 mois = 65,80 €/mois
• Échelonnement sur 24 mois = 100 €/mois
• Échelonnement sur 12 mois = 200 €/mois

La plupart des organismes de formation proposent des facilités de paiement : prélèvement mensuel sans frais, possibilité de suspendre en cas de difficulté financière.

Crédit formation

Certaines banques proposent des crédits à taux réduit spécifiques pour la formation :

• Crédit Agricole (Prêt Études et Projets)
• Société Générale (Prêt Personnel Formation)
• Taux généralement entre 2 % et 5 %

Déduction fiscale possible

Si vous financez vous-même votre formation, les frais peuvent être déduits de vos impôts sous certaines conditions. Renseignez-vous auprès d'un comptable ou du centre des impôts.

• Formation gratuite sur 2 ans
• Inscription via Parcoursup ou directement auprès du lycée
• Places limitées : anticipez votre inscription dès janvier-février

Bourses du CROUS

Si vous remplissez les critères sociaux, vous pouvez bénéficier de bourses mensuelles :

• Montant : 100 à 600 €/mois
• Demande sur messervices.etudiant.gouv.fr
• Critères : revenus des parents, nombre d'enfants, éloignement géographique

• Formation gratuite + salaire de 477 € à 1 748 €/mois
• Vous devez trouver un employeur (entreprise électricité, garage, etc.)
• Accompagnement possible par la Mission Locale

Aides complémentaires pour apprentis

• Aide au permis de conduire : 500 € (pour apprentis majeurs, sous conditions)
• Aide au logement (APL) : si vous louez un logement pour vous rapprocher de votre CFA/entreprise
• Aide à l'équipement : selon région (achat d'outils, vêtements de travail)

Services proposés

• Aide à trouver une entreprise pour l'apprentissage
• Accompagnement dans les démarches administratives
• Soutien financier ponctuel (transport, logement)

Aides financières spécifiques

PACEA (Parcours Contractualisé vers l'Emploi et l'Autonomie) :

• Accompagnement renforcé + aide financière jusqu'à 200 €/mois

Garantie Jeunes :

• Allocation mensuelle de 528 € pendant 12 mois
• Pour les jeunes sans emploi, ni formation, ni ressources

Les indépendants cotisent également pour la formation professionnelle :

• 500 €/an versés sur votre CPF
• Utilisable de la même façon que les salariés
• Consultez votre solde sur moncompteformation.gouv.fr

Selon votre statut, vous dépendez d'un FAF différent qui peut prendre en charge tout ou partie de votre formation.

Les principaux FAF

FIFPL (Professions libérales) :

• Prise en charge jusqu'à 750 € à 1 000 € selon profession

AGEFICE (Commerçants, dirigeants non-salariés) :

• Prise en charge variable selon formation

FAFCEA (Artisans) :

• Prise en charge selon barème spécifique

Démarches

1. Vérifier auprès de quel FAF vous dépendez
2. Consulter leur site internet ou les contacter
3. Constituer un dossier de demande de prise en charge AVANT le début de la formation
4. Envoyer les justificatifs après la formation
5. Remboursement sous 1 à 3 mois

Ce qu'on vous demande de faire

Vous recevez un dossier technique complet comprenant :

• Plans d'une installation électrique (maison, local commercial, etc.)
• Liste du matériel fourni
• Consignes de réalisation
• Normes à respecter (NF C 15-100)

Votre mission (sur 2 à 3 jours)

1. Prendre connaissance du dossier (30 minutes) : lecture des plans, identification du matériel
2. Organiser votre poste de travail (30 minutes) : préparation de l'outillage, vérification du matériel
3. Réaliser l'installation complète :
   • Implanter les équipements (boîtiers, tableau électrique)
   • Poser les chemins de câbles et goulottes
   • Tirer les câbles dans les gaines
   • Câbler le tableau électrique
   • Raccorder les appareillages (prises, interrupteurs, luminaires)
4. Vérifier votre travail : contrôle visuel, solidité des fixations, repérage des circuits
5. Ranger et nettoyer : tri des déchets, éco-responsabilité

Matériel fourni

• Panneau d'atelier équipé (murs, cloisons simulant une installation réelle)
• Câbles, gaines, boîtiers, interrupteurs, prises
• Tableau électrique pré-équipé
• Outillage complet (perceuse, visseuse, pince à dénuder, etc.)

Critères d'évaluation

Déroulé de l'épreuve

On vous donne une installation électrique déjà réalisée (ce n'est pas celle de l'EP1). Vous devez vérifier qu'elle est conforme et fonctionnelle avant sa mise en service.

Votre mission :

1. Analyser le dossier technique (plans, caractéristiques de l'installation)
2. Effectuer tous les contrôles et mesures réglementaires
3. Compléter un tableau de mesures avec les valeurs relevées
4. Mettre sous tension progressivement (circuit par circuit)
5. Vérifier le bon fonctionnement de chaque circuit
6. Rédiger un compte-rendu de mise en service

Tests et mesures à effectuer

• Continuité des conducteurs (vérifier que tous les fils sont bien raccordés)
• Isolement des circuits (résistance doit être > 0,5 MΩ)
• Résistance de terre (doit être < 100 Ω en général)
• Tensions (phase/neutre, phase/terre) : 230 V monophasé attendu
• Test des dispositifs différentiels (vérifier le déclenchement à 30 mA)

Appareils de mesure utilisés

On évalue votre maîtrise des outils professionnels de diagnostic :

• Multimètre (tension, continuité)
• Contrôleur d'isolement (mégohmmètre)
• Pince ampèremétrique (mesure de l'intensité)
• Testeur de différentiel
• Telluromètre (résistance de terre)

Vous devez savoir :

• Brancher correctement les appareils
• Interpréter les valeurs affichées
• Comparer avec les valeurs normatives

Diagnostic de panne

On vous présente une installation électrique avec un dysfonctionnement :

• Un circuit qui ne fonctionne pas
• Un disjoncteur qui saute régulièrement
• Un appareil défaillant (prise, interrupteur, luminaire)

Votre mission :

1. Analyser le problème (observation visuelle, questionnement sur les symptômes)
2. Formuler des hypothèses de panne possibles
3. Effectuer des mesures pour localiser précisément le défaut
4. Identifier la cause exacte du dysfonctionnement
5. Remplacer le matériel défectueux (fourni par l'examinateur)
6. Remettre en service l'installation
7. Vérifier le bon fonctionnement
8. Rédiger un compte-rendu d'intervention complet

Remplacement d'éléments défectueux

• Démonter proprement l'élément défaillant (sans casser les fixations)
• Installer le nouveau matériel fourni (même référence ou équivalent)
• Respecter scrupuleusement les consignes de sécurité (consignation, vérification absence tension)

Compte-rendu d'intervention à rédiger

Format type attendu :

Ce module de 1 heure (coefficient 1) est intégré dans l'épreuve EP1. Il évalue vos connaissances en matière de santé, sécurité et environnement au travail.

Format : QCM et cas pratiques

Thèmes abordés :

• Santé au travail (risques professionnels, maladies professionnelles)
• Prévention des risques (électriques, chutes, port de charges)
• Gestes de premiers secours (SST)
• Développement durable et éco-responsabilité
• Ergonomie au travail

Exemples de questions

Français (1h30)

• Compréhension de texte : Questions sur un texte court (article, extrait littéraire)
• Rédaction : Produire un texte de 15 à 20 lignes sur un sujet imposé (récit, lettre, argumentation)

Histoire-Géographie / EMC (45 minutes)

• Questions de cours : Dates clés, événements historiques, notions géographiques
• Analyse de documents : Photo, carte, graphique à commenter
• Question de citoyenneté : Droits, devoirs, valeurs de la République

Mathématiques (1h)

• Calculs : Pourcentages, aires, volumes, proportionnalité
• Géométrie : Théorème de Pythagore, Thalès, trigonométrie de base
• Statistiques : Calcul de moyenne, lecture de graphiques
• Problèmes appliqués : Calcul de puissance électrique, dimensionnement de sections de câbles

Sciences Physiques (1h)

• Électricité : Loi d'Ohm (U = R × I), calcul de puissance (P = U × I), énergie électrique
• Mécanique : Forces, leviers, moments
• Chimie de base : Réactions chimiques, pH, corrosion

Évaluation en contrôle continu (CCF) tout au long de l'année, pas d'examen ponctuel.

• 3 activités physiques au choix : course, natation, sports collectifs (football, basket), gymnastique, etc.
• Évaluation continue : Performance, progrès, investissement

Épreuve orale de 20 minutes

• Présentation d'un document en anglais (texte court, image, vidéo)
• Échange avec l'examinateur (conversation simple)
• Vocabulaire technique anglais (wire = câble, switch = interrupteur, circuit breaker = disjoncteur)

Pour qui ?

• Élèves en lycée professionnel public ou privé sous contrat
• Apprentis en CFA habilité

Comment ça marche ?

• Évaluations réparties sur l'année ou en fin de formation
• Réalisées par vos propres formateurs
• Plusieurs situations d'évaluation (2 ou 3 selon l'épreuve)
• La moyenne des notes = note finale

Avantages

• Moins de stress (évaluation étalée dans le temps)
• Environnement familier (votre atelier, vos formateurs)
• Plusieurs chances (si première évaluation ratée, possibilité de se rattraper)

Inconvénients

• Pression tout au long de l'année (chaque évaluation compte)
• Pas de deuxième chance globale (une fois fait, c'est fait)

Pour qui ?

• Candidats libres
• Formation à distance (organisme non habilité CCF)
• Certains candidats de la formation continue

Comment ça marche ?

• Toutes les épreuves sur une période de 1 à 2 semaines en juin
• Dans un centre d'examen désigné (lycée, CFA)
• Jury extérieur (vous ne connaissez pas les examinateurs)
• Une seule session par an

Avantages

• Tout se joue en peu de temps (après c'est terminé)
• Pas de pression pendant l'année de formation
• Conservation des notes possibles en cas d'échec (système de blocs)

Inconvénients

• Stress concentré sur quelques jours
• Environnement inconnu (matériel différent, atelier que vous ne connaissez pas)
• Jury extérieur (potentiellement moins de bienveillance)

Quand s'inscrire ?

• Octobre-Novembre de l'année N pour un examen en juin N+1
• Dates précises selon académies (vérifier sur le site de votre académie)

Comment s'inscrire ?

Si vous êtes en lycée ou CFA :

• Votre établissement s'occupe de l'inscription (collective)

Si vous êtes candidat libre ou en formation à distance :

1. Créer un compte sur cyclades.education.gouv.fr
2. Sélectionner votre académie (selon lieu de résidence)
3. Choisir "CAP Électricien"
4. Remplir le formulaire (état civil, diplômes, demandes de dispenses)
5. Télécharger les justificatifs (pièce d'identité, diplômes antérieurs)
6. Valider et envoyer le dossier en ligne
7. Recevoir confirmation par email
8. Imprimer et envoyer la confirmation en recommandé + photocopies des pièces justificatives à l'adresse indiquée

Frais d'inscription

• Gratuit (inscription à l'examen)
• Seuls frais : envoi recommandé (~5-10 €)
• Certaines académies demandent 5 € pour frais d'envoi du diplôme

Quand ?

• Début juillet (généralement entre le 5 et le 10 juillet)
• Date exacte communiquée par votre académie d'examen

Où consulter ?

• Site internet de votre académie d'examen
• Avec votre numéro de candidat (reçu après inscription)
• Les organismes de formation préviennent aussi leurs élèves

Note minimale pour valider

Exemples :

• Épreuves pro : 11/20 + Épreuves générales : 9/20 = Moyenne 10,3/20 → ADMIS
• Épreuves pro : 9/20 + Épreuves générales : 12/20 = Moyenne 10,1/20 → REFUSÉ (moyenne pro < 10)

Mentions

• Assez Bien : entre 12 et 14/20
• Bien : entre 14 et 16/20
• Très Bien : à partir de 16/20

Réception du diplôme

• Diplôme envoyé par courrier 3 à 6 mois après les résultats
• Ou à retirer directement à l'académie (selon académie)

Conservation des notes (5 ans)

Si vous échouez au CAP Électricien, ne paniquez pas ! Le système de conservation des notes vous permet de garder vos acquis :

• Toutes vos notes ≥ 10/20 sont conservées pendant 5 ans
• Vous pouvez vous réinscrire et repasser uniquement les épreuves < 10/20

Exemple concret :

Blocs de compétences

Le CAP Électricien est découpé en blocs de compétences :

• Bloc 1 (UP1) : Réalisation d'une installation
• Bloc 2 (UP2) : Mise en service
• Bloc 3 (UP3) : Maintenance
• Blocs généraux (français, maths, EPS)

Avantage :

• Chaque bloc validé est capitalisable à vie
• Vous pouvez valider votre CAP progressivement
• Utile pour la VAE (Validation des Acquis de l'Expérience)

Missions principales :

• Installer des équipements électriques (prises, luminaires, tableaux)
• Tirer des câbles dans les bâtiments neufs ou en rénovation
• Raccorder les installations au réseau électrique
• Travailler sur plans et schémas

Lieux de travail : Chantiers de construction (maisons, immeubles, bureaux), rénovation, déplacements fréquents

Salaire :

• Débutant : 1 800 - 2 000 € brut/mois
• Après 5 ans : 2 200 - 2 600 € brut/mois

Évolution : Chef d'équipe, chef de chantier, création d'entreprise

Missions principales :

• Intervention sur installations électriques existantes
• Dépannage et maintenance
• Mise aux normes (NF C 15-100)
• Conseil aux clients particuliers

Salaire :

• Débutant : 1 700 - 1 900 € brut/mois
• Après 5 ans : 2 100 - 2 500 € brut/mois

Évolution : Électricien polyvalent (+ plomberie, chauffage), artisan indépendant

Missions principales :

• Installer des systèmes de maison connectée (smart home)
• Programmer des scénarios automatiques (éclairage, volets, chauffage)
• Paramétrer des assistants vocaux (Google Home, Alexa)
• Conseiller les clients sur les solutions domotiques

Compétences complémentaires : Informatique/réseaux, programmation basique, protocoles (KNX, Z-Wave, Zigbee)

Salaire :

• Débutant : 2 000 - 2 300 € brut/mois
• Après 5 ans : 2 500 - 3 000 € brut/mois

Missions principales :

• Déploiement de la fibre optique (FTTH)
• Installation câblage informatique (entreprises, data centers)
• Raccordement et soudure fibre
• Tests et mise en service

Salaire :

• Débutant : 1 900 - 2 100 € brut/mois
• Après 5 ans : 2 300 - 2 700 € brut/mois
• Avec certification FTTH : +200 €/mois

Missions principales :

• Installer des équipements électriques sur grands chantiers
• Travail en hauteur (pylônes, éclairage public)
• Pose de câbles en souterrain ou aérien
• Intervention sur infrastructures (ponts, tunnels, stades)

Conditions de travail : Grands chantiers, extérieur (toutes météos), déplacements fréquents, port de charges

Salaire :

• Débutant : 1 900 - 2 100 € brut/mois
• Après 5 ans : 2 300 - 2 800 € brut/mois
• + Primes de déplacement et d'éloignement possibles

Missions principales :

• Fabriquer des armoires électriques industrielles
• Câbler des tableaux selon schémas
• Assembler des composants (disjoncteurs, contacteurs, relais)
• Tester les tableaux avant livraison

Secteur : Usines de fabrication de tableaux électriques, constructeurs de machines industrielles, bureaux d'études

Salaire :

• Débutant : 1 800 - 2 000 € brut/mois
• Après 5 ans : 2 200 - 2 600 € brut/mois

Missions principales :

• Maintenance de machines industrielles (électrique + mécanique)
• Dépannage en production (interventions urgentes)
• Lecture de schémas électriques et mécaniques
• Diagnostic de pannes complexes

Secteur : Usines de production (agroalimentaire, automobile, chimie), travail 3x8 ou horaires de journée selon entreprise

Salaire :

• Débutant : 2 000 - 2 200 € brut/mois
• Après 5 ans : 2 400 - 2 900 € brut/mois
• + Primes d'astreinte possibles

Missions principales :

• Maintenance préventive (vérifications régulières)
• Dépannage curatif (pannes, dysfonctionnements)
• Suivi des installations électriques de sites
• Rédaction de comptes-rendus techniques

Secteur : Hôpitaux, centres commerciaux, aéroports, sites industriels, parcs de loisirs

Salaire :

• Débutant : 1 900 - 2 100 € brut/mois
• Après 5 ans : 2 300 - 2 700 € brut/mois

Missions principales :

• Installation de panneaux solaires photovoltaïques
• Raccordement d'éoliennes
• Installation de bornes de recharge véhicules électriques (IRVE)
• Maintenance systèmes énergies vertes

Certifications complémentaires :

• QualiPV (installation panneaux solaires) → nécessaire pour label RGE
• IRVE (bornes recharge électrique) → obligatoire

Salaire :

• Débutant : 2 000 - 2 300 € brut/mois
• Après 5 ans : 2 500 - 3 200 € brut/mois
• Si indépendant certifié RGE : revenus très confortables

Missions principales :

• Installation et maintenance de l'éclairage urbain
• Réparation de pannes (lampadaires, feux tricolores)
• Travaux en hauteur (nacelle)
• Gestion programmation horaires d'éclairage

Employeur : Collectivités territoriales (mairies, départements), entreprises prestataires

Conditions de travail : Souvent de nuit (maintenance sans gêner la circulation), travail en extérieur, interventions d'urgence possibles

Salaire :

• Débutant : 1 700 - 1 900 € brut/mois (+ primes de nuit)
• Après 5 ans : 2 100 - 2 500 € brut/mois

Technicien spécialisé

Domotique, fibre optique, industrie 4.0 - Expertise technique pointue
Salaire : 2 500 - 3 500 €

Formateur en électricité

Former les apprentis en CFA ou lycée pro, transmettre son savoir-faire
Salaire : 2 200 - 2 800 € (statut prof technique)

Bureau d'études - Chargé d'affaires

Conception de projets électriques, chiffrages, devis, relation clients
Salaire : 2 800 - 4 000 € (nécessite souvent Bac+2)

Auto-entrepreneur / Création d'entreprise

Devenir son propre patron, revenus variables selon CA, liberté et autonomie
(Voir section 7.6 ci-dessous)

Depuis 2024, il faut :

• Avoir un CAP Électricien OU 3 ans d'expérience professionnelle en électricité
• Obtenir une assurance RC Pro (responsabilité civile professionnelle)
• Obtenir une assurance décennale (obligatoire pour travaux construction)
• S'immatriculer à la CMA (Chambre des Métiers et de l'Artisanat)

Budget minimum : 5 000 - 10 000 €

• Outillage professionnel : 2 000 - 3 000 €
• Véhicule utilitaire (occasion) : 5 000 - 15 000 € (ou location 300-500 €/mois)
• Assurances (RC Pro + Décennale) : 1 500 - 3 000 €/an
• Communication (site web, cartes) : 500 - 1 000 €

Chiffre d'affaires moyen

• Auto-entrepreneur débutant : 20 000 - 40 000 € CA/an
• Artisan confirmé (3-5 ans) : 50 000 - 80 000 € CA/an
• Entreprise avec salariés : 150 000 €+ CA/an

Revenus nets réels (après charges)

• CA 30 000 €/an → Revenu net ≈ 18 000 €/an (1 500 €/mois)
• CA 50 000 €/an → Revenu net ≈ 30 000 €/an (2 500 €/mois)
• CA 70 000 €/an → Revenu net ≈ 42 000 €/an (3 500 €/mois)

Auto-entrepreneur (Micro-entreprise)

Avantages : Formalités simplifiées, comptabilité allégée, charges proportionnelles au CA
Inconvénients : Plafond CA 77 700 €/an (2025), pas de déduction des frais réels

Entreprise Individuelle (EI)

Avantages : Pas de plafond CA, déduction des charges réelles
Inconvénients : Comptabilité plus complexe, régime réel d'imposition

SASU ou EURL

Avantages : Protection patrimoine personnel, crédibilité face aux clients
Inconvénients : Charges sociales élevées (45-65 %), comptabilité obligatoire

Durée : 2 ans après CAP (ou 3 ans après la 3ème)

Pour qui ?

• Jeunes voulant monter en compétences techniques
• Viser des postes de technicien
• Préparer une évolution vers l'encadrement

Programme : Approfondissement électricité (courants forts et faibles), domotique et réseaux communicants (KNX, BUS), énergies renouvelables, gestion de projet, devis, planning, relation client avancée

Débouchés : Technicien électricien, électrotechnicien, domoticien, technicien de maintenance industrielle, chargé d'affaires junior

Salaire débutant : 1 800 - 2 200 €/mois

Évolution : BTS Électrotechnique, chef d'équipe/chef de chantier, bureau d'études

Durée : 2 ans en apprentissage (obligatoire)

Pour qui ?

• Électriciens avec CAP voulant devenir chef d'équipe
• Préparer sa future installation à son compte
• Obtenir qualification RGE (énergies renouvelables)

Programme : Gestion d'équipe et organisation de chantiers, réglementation et normes avancées, études techniques (dimensionnement installations), gestion d'entreprise (devis, facturation, relation client), énergies renouvelables (photovoltaïque, pompes à chaleur)

Débouchés : Chef d'équipe électricien, artisan électricien indépendant (avec RGE), chargé de travaux, conducteur de travaux

Salaire débutant : 2 000 - 2 400 €/mois

Évolution : Création d'entreprise, chef d'entreprise artisanale

Bac Pro Maintenance et Efficacité Énergétique (MEE)

Pour qui ? Orientation maintenance et énergies renouvelables, marchés de la rénovation énergétique

Débouchés : Technicien de maintenance énergétique, installateur systèmes énergies renouvelables, conseiller en rénovation énergétique

Bac Pro Installateur Chauffage, Climatisation, Énergies Renouvelables

Pour qui ? Élargir compétences (multi-technique : électricité + plomberie), secteur chauffage, climatisation, pompes à chaleur

Débouchés : Installateur chauffage/climatisation, technicien pompes à chaleur, plombier-chauffagiste-électricien polyvalent

Condition : Après un Bac Pro MELEC

Programme : Électrotechnique avancée, automatismes, énergies, gestion de projet, bureau d'études

Débouchés : Technicien supérieur, bureau d'études, chargé d'affaires, responsable maintenance

Salaire débutant : 2 400 - 3 000 €/mois

Autres BTS possibles :

• BTS Maintenance des Systèmes (option énergétiques et fluidiques)
• BTS Domotique (systèmes connectés, chef de projet)

Spécialisation : Chauffage, climatisation, CVC (Chauffage Ventilation Climatisation)

Débouchés : Technicien maintenance CVC, dépanneur climatisation

Salaire : 1 900 - 2 300 €/mois

Spécialisation : Installation, maintenance, dépannage d'ascenseurs

Secteur en tension : Manque de main-d'œuvre, nombreuses opportunités

Conditions : Pas peur du vide (travail en gaine), astreintes possibles

Salaire attractif : 2 200 - 2 800 €/mois

Formations complémentaires :

• Formation KNX (protocole domotique européen) : 3-5 jours (~1 000 €)
• Certification KNX Partner (niveaux : Basic, Advanced, Tutor)
• Formation Z-Wave, Zigbee, Bluetooth Mesh

Débouchés : Installateur domotique résidentiel (maisons haut de gamme), intégrateur bâtiments intelligents (bureaux, hôtels), programmeur systèmes automatisés

Salaire : 2 200 - 3 000 €/mois

Formations FTTH (Fiber To The Home) :

• Installateur FTTH : 2-5 jours (500 - 1 000 €)
• Soudeur fibre optique : 3-5 jours (800 - 1 500 €)
• Certifications : tireur de câbles, soudeur, raccordeur

Marché : Plan France Très Haut Débit (FTTH partout d'ici 2026), déploiement 5G, data centers en croissance

Débouchés : Tireur câbles fibre optique, soudeur fibre optique, technicien FTTH, raccordeur fibre

Salaire : 2 000 - 2 800 €/mois (+ primes de rendement)

Formations panneaux solaires :

• QualiPV Module Élec (installation photovoltaïque) : 3 jours (~1 200 €)
• Obligatoire pour ouvrir droit aux aides de l'État

Formations bornes recharge véhicules électriques :

• IRVE P1 : installation borne sans communication (1 jour - ~500 €)
• IRVE P2 : installation borne communicante (2 jours - ~800 €)
• Obligatoire pour installer des bornes (loi 2017)

Marché : Transition énergétique (neutralité carbone 2050), explosion véhicules électriques (+40 % ventes/an), marché bornes IRVE +50 %/an

Débouchés : Installateur panneaux solaires photovoltaïques, installateur bornes recharge véhicules électriques, technicien maintenance systèmes photovoltaïques

Salaire : 2 200 - 3 200 €/mois

Si indépendant certifié RGE : Revenus très confortables (forte demande, aides de l'État) → 4 000 - 6 000 €/mois de revenus nets possibles

Formations complémentaires :

• Automates programmables (Siemens, Schneider) : 5-10 jours
• Variateurs de vitesse : 2-3 jours
• Habilitation électrique haute tension (H0, H1, H2)

Débouchés Industrie 4.0 : Électricien industriel, automaticien, technicien de maintenance industrielle, régleur machines automatisées

Salaire : 2 400 - 3 500 €/mois

Conditions : Souvent travail posté (3×8) avec primes, astreintes possibles avec primes, environnement industriel (usines)

Formations spécifiques :

• Maintenance infrastructures critiques : 5 jours
• Onduleurs et groupes électrogènes : 3 jours
• Systèmes de refroidissement data centers : 2 jours

Secteur ultra-spécialisé : Centres de données (Google, AWS, OVH), salles serveurs entreprises, cloud computing en croissance exponentielle

Débouchés : Technicien maintenance data center, électricien infrastructures critiques, responsable exploitation technique

Salaire : 2 800 - 4 000 €/mois

Conditions : Haute disponibilité requise (99,99 % uptime), astreintes 24/7 (bien rémunérées), environnement climatisé et propre, habilitations sécurité strictes

Niveau 3ème validée (ou équivalent). Aucun diplôme préalable n'est obligatoire.

OUI. Le niveau 3ème suffit, pas besoin du Brevet des Collèges.

NON pour la plupart des formations. Apprentissage : 16-29 ans. Formation continue : pas de limite d'âge.

2 ans en formation classique. 1 an possible en accéléré (adultes en reconversion, VAE).

OUI si vous êtes déjà diplômé (CAP/BAC) avec dispense des épreuves générales, en formation intensive adulte, ou en VAE avec expérience professionnelle.

60 % pratique (ateliers, chantiers) et 40 % théorie (cours, schémas, calculs).

Niveau 3ème suffit. Les maths sont appliquées et concrètes : calculs simples (loi d'Ohm, sections de câbles, puissance).

OUI pour la théorie. Mais la pratique est nécessaire (stage obligatoire ou kit pédagogique à domicile selon organisme).

OUI : 14 semaines minimum (sauf si vous êtes en apprentissage ou justifiez de 6 mois d'expérience professionnelle en électricité).

OUI si vous avez une expérience professionnelle ≥ 6 mois en électricité OU si vous êtes en apprentissage.

Environ 85 % en voie scolaire/apprentissage. 40-50 % en candidat libre sans formation.

Vous pouvez repasser l'examen. Les notes ≥ 10 sont conservées pendant 5 ans.

OUI. Conservation des notes ≥ 10 pendant 5 ans. Vous repassez uniquement les épreuves < 10.

NON, pas de rattrapage immédiat. Mais vous pouvez repasser l'examen l'année suivante avec conservation des notes ≥ 10.

OUI, pendant 5 ans pour les notes ≥ 10. Stratégie : repasser uniquement les épreuves < 10.

Gratuit en lycée professionnel ou CFA. À distance : 1 899 € (finançable via CPF ou Pôle Emploi).

OUI si l'organisme est certifié Qualiopi. Vérifiez sur moncompteformation.gouv.fr

OUI via l'AIF (Aide Individuelle à la Formation). Faites-en la demande avec votre conseiller Pôle Emploi.

OUI : 477 € à 1 748 €/mois selon votre âge et votre année de formation (pourcentage du SMIC).

OUI : APL (apprentis, étudiants), Mobili-Jeune (apprentis), aides régionales variables.

OUI : 87 % d'insertion à 6 mois. Plus de 15 000 offres d'emploi non pourvues en France.

1 800-2 000 € brut/mois en débutant (soit 1 400-1 560 € net).

OUI, mais vérifiez l'équivalence du diplôme selon le pays. Dans l'Union Européenne, la reconnaissance est facilitée.

NON. Le CAP suffit pour travailler immédiatement. La poursuite d'études permet une évolution plus rapide vers l'encadrement.

OUI techniquement. MAIS il est fortement conseillé d'avoir 2-3 ans d'expérience d'abord (clientèle, gestion, techniques avancées).

À vérifier : daltonisme sévère, vertige important, épilepsie non stabilisée. Mais des solutions d'adaptation sont souvent possibles.

C'est utile mais pas bloquant. Les codes couleurs des câbles peuvent être contournés (repérages chiffrés).

Limité si vertige important (travaux en hauteur fréquents). Mais des secteurs sans hauteur existent (industrie, tableautier).

Les risques électriques sont réels MAIS les formations sécurité sont strictes. Les accidents sont en baisse grâce aux normes renforcées.

3 % actuellement. En croissance (+15 %/an). Les entreprises recherchent activement la mixité.

OUI absolument. Nombreux exemples réussis. La maturité est un atout. La VAE est possible.

Résumé : CAP = diplôme Éducation Nationale (plus large, reconnu partout). TP EEB = certificat Ministère du Travail (focus bâtiment, plus court). Voir tableau comparatif Section 1.4.

Pas obligatoire pour le diplôme. MAIS quasi-indispensable professionnellement (déplacements sur chantiers). Aide au permis : 500 € pour les apprentis.

OUI. L'intérim est très développé dans le BTP. C'est un bon moyen de découvrir différentes entreprises et de se faire embaucher.

Résumé : Démarchage direct, CV/lettre de motivation, Mission Locale, réseaux professionnels. Les CFA ont souvent des entreprises partenaires. Voir Section 3.4 pour le guide complet.